“Chère mère, père,
Si vous lisez mes mots sur ce bout de papier ridicule, c’est que j’ai renoncé à tout. Ne faites pas mine surprise, vous vous en doutiez bien que j’allais partir un jour où l’autre. J’ai quitté le pays, avec un nouveau nom et prénom. Ne m’arrêtez pas, ne me cherchez pas, je ferais tout pour m’enfuir.
De toute façon, vous vous occuperez bien très bien de mon enfant. J’aurais été une mère catastrophique. Vous êtes de bon parents, trop peut être ? Ne gâtez pas trop ma progéniture. S’il me cherche que cela l’amuse plus tard. Je lui ai laissé un courrier suivi celui-là. Rien de bien glorieux, mais qu’il s’amuse donc.
Bref, amusez-vous, longue vie à vous, moi je vais vivre la vie qui me plaît.
Ps : J’ai vendu toutes mes affaires, déso pas déso ”
Levant les yeux sur les grattes ciels au loin, tu viens de fouler le béton de cette ville bien étrange qu’est Ryme. Un sac sur l’épaule, ta fidèle acolyte sur l’autre, ce fameux sourire grimé sur le visage, tu pars à la conquête de cette ville. En franchissant les frontières de cette ville, tu as quitté Galar sans remords. Tu as toujours été comme ça, joueuse, sans inquiétude pour la suite. Puis pour avoir du pouvoir, une vie confortable, il faut savoir tout jeter derrière soi.
Tu as loué un studio sans besoin de trop de papier, juste en payant en liquide. Comme voulant une vie sans nom. Un pari très risqué en soit car si tu chutes, tu n’auras plus de chance. En soit, tu n’as pas choisi une vie de droiture, de suite tu as commencé à chercher comment te faire rapidement de l’argent. Rien de bien méchant, déjà tu es allé dans cette ville attrape touriste au bord de l’océan pour aller au Casino.
Intro : Monter sur scène et gagné argent et popularité.
Rien de plus simple en soit. Ramener de petites sommes, sans trop attirer l’attention. Il faut parfois perdre sans trop se mettre sur les rotules. Un petit sourire, tu fais ton show. Jusqu’à ce que tu remarques les regards qui se posent trop sur toi. En tant que bonne actrice, tu t’inclines et ferme toi-même le rideau en souriant. Coupant tout projecteur sur ta personne, tu vas cacher ton butin comme une voleuse. Après tout, il n’avait qu'à être plus rapide, non ? Le plu
Act.1 : Trouver le poichigeon parfait et revenir sur scène comme doublure.
Il est facile de trouver des âmes naïves, en quête d’argent “facile”. Tu es cette personne pourris qui va gentiment tendre la main tel un ange. “Ne vous en faites pas j’ai la solution.” Vas-tu suggérer comme une fausse messie apportant la bonne parole. Offre ton aide sans soucis, sans contrepartie. Laissant donc les gens jouer à ta place, de simple signe sonore comme physique et l’argent coule rapidement dans vos caisses. Puis quand ça va trop loin, tu disparais et laisse la personne dans la galère. Après tout, tu n'offrait que le service, pas la protection ultime. Peu importe les vies que tu as sacrifiées, tu en sors toujours glorieuse, c’est le plus important.
Act.2 : Rentrer dans coulisses et contrôler la scène
Le casinos, les soirées cocktails invité car tu en avais les moyens. Les belles paroles, les faux semblant, tu maîtrises les armes à la perfection, restant attentive à tout ce qui t’entoure. Tu as toujours fait en sorte d’être visible, mais pas trop, tu pouvais quitter la soirée sans qu’on le remarque, un talent en soit. On avait du mal à penser que le personnage que tu jouais été une femme vivant dans un studio miteux qui vient de la campagne. Tu savais parfaitement danser, tenir la conversation et surtout bien écouter, trop bien même. Tu as alors rapidement enfilé ton costume de corbeau : Maître chanteuse.
Un lettre noir désposé par ta pokémon à leur fenêtre, des photos, des preuves que personne ne voudrait voir au grand jour. Ce plan en étape était presque parfait à tes yeux. Il a fallu des années et pas mal de sacrifices pour avoir de beaux pantins. L’humains te fascine car il est facile à avoir, surtout quand il est bien haut, trop haut, et qu’il a peur de la chute. Cela te faisait grandement sourire, car tu t’amusais juste à voir leur réaction, leur panique.
On t’a surnommé “Corboss de Malheur”, tu voulais presque ce pokémon pour la blague. Il faut dire que Ryme est génial pour ça. Capturer des pokémons, les faire combattre illégalement, c’est tellement bien. Tu attrapes une pauvre victime dans ta toile et tu ne la lâches plus. Oh, c’est vrai, tu es au courant de cela… Il faut dire qu’en on fouille les fin fond de cette ville, on tombe rapidement sur des vilaines choses. Et les choses pas jolies font les affaires de beaucoup de gens, comme toi.
Act 3. : C’est Icare qui donne les meilleures leçons.
Ton pire défaut est ta confiance et ton avidité. Tu as cru pouvoir saisir meilleur pantin, meilleur petit jouet pouvant t’apporter plus de confort, plus que tout ce que les autres ont pu t’apporter. Le problème, c’est que la gourmandise est un défaut. Ton jeu d’actrice a toujours été parfait. Tu as toujours cherché les indices toutes seules, pour ne jamais mener les gens vers toi. Mieux servie que par soi-même. Alors tu as visé haut, les laboratoires pokémons, c’était une mine, des rumeurs que tu voulais creuser sûrement sortir des cadavres. Tu as volé des cartes d'accès, tu as enfilé ton costume, ta perruque comme d’habitude. C’était très bien parti, bien que tu avais cette sensation que c’était trop facile. Beaucoup trop facile.
Alors que tu fouinais comme d’habitude, dans des lieux clairement interdit. Mais peu importe, les prix de la gloire c’est se salir comme on peut pour sortir la pièce en or. Cependant, alors que tu sentais que tu touchais quelque chose du bout des doigts… Tu as rippé. En voulant trop, tu as fais une faute, te mesurer à plus grand, plus fort. Quand tu as senti le danger, tu as essayé de partir l’air de rien, disparaître comme tu le faisais le plus souvent.
Pas de chance, cette fois c’était toi la proie. Un merveilleux accueil remplit d’uniforme, pas celui de la police que tu aurais bien voulu d’un coup… Tu as gardé ton grand sourire, alors que tu étais acculée. Tu as révisé tous les plans, tu cherchais le meilleur plan de fuite. De toute façon, si tu ne sors pas d’ici, tu es clairement entre quatre planches.
Tu as fuis comme tu le pouvais, non sans un prix qui t’a fait comprendre que tu t’es mesurée à plus fort. Un Scalpion qui a réussi à te toucher au niveau de l’abdomen, ta Sonistrelle à réussie à le sonner pour t’offrir une chance de survie. Tu as rampé jusqu’à ton chez toi blessée, essoufflée et tremblante. Une défaite beaucoup trop cuisante. Cependant, ce n’était qu’une interlude entre vous. Même pas quelques heures que tu es chez toi, tu as entendu le grabuge. Regardant par ta fenêtre, les revoila. Tu es cuite…
Entracte : Savoir être bonne perdante.
Reprendre tout à zéro. Tu as pris ton sac, tes effets pouvant te condamner et tu verses l’alcool qui coûte une fortune au sol avant de foutre le feu et partir par la fenêtre. C’était aussi pour ça le choix de cet appartement, pouvoir fuir à tout moment par n’importe quelle sortie. Bien que tu es ralentit par ta blessure à l'abdomen. Tu as réussi à fuir comme tu pouvais, te cachant comme tu peux. Peu importe s’il y a eu des morts ou des blessés dans cet incendie. Toi tu vas bien.
Il fallait prendre le contrôle de ta vie, c’était un jeu du chat et la souris. Si tu fais un mauvais pas, c'est la mort assurée. Alors tu as essayé de prendre les meilleures cartes, tu as cherché les meilleures options. Tu as vécu de longs jours douloureux, à te soigner comme tu pouvais. Tu savais clairement qu’ils attendaient que tu ailles à l'hôpital pour t’attraper. Heureusement tu es du genre à mettre de côté dans beaucoup de cases louées sous beaucoup trop de noms différents, puis il te reste quelques pantins. Tu compose ton jeu, tu vas devoir
Puis tu as posé carte sur table. Tu as presque failli perdre des plumes, toutefois cela valait le coup. Tu as trouvé ton As dans ta main. De toute façon, tu t’étais déjà intéressé à tous ceux, bien haut, les représentants. Tu aurais pu quitter la ville, mais tu es trop avide et sûrement mauvaise perdante. Alors pourquoi ne pas continuer à jouer.
Inconsciente sûrement, tu es rentré dans l’antre d’un monstre. D’un coupeur de tête, d’un homme tout aussi avide que toi, avide de pouvoir et qui n’a pas peur de se salir les mains pour sortir plus glorieux: L’homme parfait ! De toute façon, tu avais confiance en toi, car tu es tombée une fois, une de trop. Entré par effraction, tu as attendu le maître des lieux dans son bureau. Un accueil bien glacial et mordant surtout. Avec le plus grand toupet, tu as clairement dit que tu venais pour un chantage et que tu proposais un deal. Sa main a serré ta gorge avec la ferme intention de te briser la nuque si tu faisais un mauvais pas. Par chance tu es une bonne danseuse, tes arguments étaient travaillés. Si tu mourais, tu le ferais tomber de son pied d’estale. Tu as toujours su protéger tes arrières.
“Faites de moi votre fausse fiancée et je ne révèle rien.”
Le contrat fut signé d’un baise main et te voilà protégé. Tu as tout repris de zéros et te voilà désormais : Mipha Velini, fiancée d’Aster ----, détective pour sauver la veuve et l’opprimé des pauvres vilains! Une belle histoire n’est-ce pas ? Jusqu’à la fin de l’interlude, tu reste tapis dans l’ombre. Après tout… Il faut renoncer à tout pour devenir plus glorieuse. Tu reste tout de même les yeux levés toujours plus haut.